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Fait toi plaiz
19 mars 2010

Juste a message!

14 mars 2010

Echanges de SMS

"Tu vas me faire aimer les dimanches...
Pas que les dimanches...
Bonjour ma puce. Souhaite une bonne journée dans ton nouveau job. Je suis avec toi. Bizs.
Oh OUI...!
Bonjour ma puce. Excellente journée ma puce. A + tard...bizs.
Oh oui!
Pense fort à toi...attente ce soir avec impatiente...1000 bizs.
Bon appet' Mon Soleil...
Arrivé sur Q...non, sur L...à tout de suite...bizs.
Ma puce. Ton annonce de ce matin me met dans un profond état de mal être...bizs ma puce...appel moi.
Bon appet mon soleil...merci pour cette (peut être) dernière soirée...même si malheureusement, je n'ai pas été à la hauteur de tes attentes...à mes grands regrets...ma puce, je t'embrasse comme un fou...
Ma puce... STP appel moi dans l'après-midi, IMPORTANT!!!BIZS.
Ok! J'arrive...?
Bonjour ma puce. Il est 6h15. Pense très fort à toi et à nos instants...ma puce. J'ai soif de te voir. Bonne matinée. Peut-être à ce...autant de bizs que ton corps puisse en contenir...mon soleil.
Ca me touche énormément...
Beau lieu et sympa, de nouveau un très bon choix mon amie
Mon soleil. Merci pour ce délicieux moment. Vas-tu voir l'océan? Appel avant ton chez toi.
Bonjour ma puce...pour ce matin, ce sera un gigantesque bouquet de bisous...je suis en manque...
Oui! Très fort ma puce
Bon appet' mon...essai de te phoner+ tard. Bizs
Bonne soirée ma puce. Pense fort à toi. Il faut entretenir le bouquet pour qu'il ne fâne...quelques bizs en +
Bonjour ma puce...peu pas apéro maison...bizs
Oui, biensûr...Pareil ma puce...Pouvais pas avant ; shoping + resto+ boîte...tout vélo...bizs
Je t'appel demain matin?!!!?
Peur de déranger comme cet après-midi
Il faut qu'on arrête de plus se voir...

28 décembre 2009

Nous franchissons nos interdits

Merci...pense énormément à toi...tu ne me quittes pas un instant...tu es en moi...joyeux noël Ma puce...nous franchissons nos interdits...SMS...DANGER! Je t'embrasse!

Qu'est-ce qu'on ressent quand on reçoit ce genre de message?

De la chaleur...Vous savez, c'est comme si la poitrine s'irradiait, y' même des fourmis dans les jambes. Et puis on se dit, c'est beau, c'est fou! Comment ne pas avoir envie de répondre?...Et puis, non, rien, il y a le mot DANGER..Et tout est dit, ou rien...En tout cas c'est magique. J'aurais voulu lui répondre, je lui aurais dit "c'est très beau ce que tu écris, c'est magnifique, ça donne des envies...ne continues pas sinon...si, continues, ça me plait..."

On est super émue, ravie, pleine de joie. La vie est tellement belle dans ces cas là...On voudrait se rappeler tous les petits moments, ses attentions, ses petites remarques ou gestes qui ont dénoté qu'il pouvait y avoir quelque chose, un jour...même si ses yeux qui brillaient en disaient peut-être, sans doute autant que les miens... Et on lit, on relit on rerelit le message pour en soutirer jusqu'au souffle qui a pu jaillir de celui qu'il l'a écrit...Des allers-retours dans la voiture où l'on a laisser le portable pour revenir au message magique...et l'attente, et l'envie d'un nouveau message...Evidement, il nous manque, évidement, on voudrait se blottir dans le creux de son épaule...comme tôt ce matin ; c'était juste un petit au-revoir. Lui, il a su revenir et en faire pas pour quelque chose de plus beau...et la technologie des portables nous permet de transporter plus loin, de façon plus réaliste, plus vraie ce sentiment (qui après tout aurait pu s'éteindre sans cela).

Je crois qu'on n'a pas vraiment parlé ce matin là...émus, à la fois proches et déjà lointains. Je crois qu’on n’osait pas casser la magie ; cette bulle qui nous avait enveloppés toute la soirée et qui s'évaporait tout doucement en même temps que les minutes annonçaient mon départ, notre départ...chacun de son côté pour un "on ne sait pas quoi après"...

Alors voilà, on fait sa journée, on l'espère, on scrute l'écran tactile du portable toutes les ... deux minutes. On l'imagine, on le voit, on croit le voir, le  croiser, on l'espère...Puis on roule, on fonce, on avance. On se dit c'est magnifique, ce n’est pas vrai. C'est si fort pour moi, ça n' peut pas être aussi fort pour lui? Et, si oui...On cherche, on imagine dans quelles conditions il a écrit ce message? Seul, secrètement, sûrement, caché?...Besoin d'amour il avait dit, c'est son mode de fonctionnement..

"Chacun sa vie, on ne touche à rien"... Et puis ce SMS...Du coup, toute la soirée, tout le wk n'auront servi qu’à penser à lui. Comment on fait dans ces cas là? Comment on peut feindre de continuer une vie normale? De sauts d'humeur en sauts d'humeur, on tente bien de faire bonne figure, surtout en famille, surtout en couple...Et se coucher tôt, laisser entendre qu’on n’est pas très bien. Après tout, une nuit de passée, c'est une nouvelle journée qui commence et qui nous rapproche un peu plus du jour où on se reverra...L'impatience et un sentiment d'injustice, de vide aussi...pourquoi tout ce temps? Pourquoi il n'est pas là? Qu'est-ce que je fais ici? Et sa femme, et sa fille, à quoi elles ressemblent? C'est peut-être parce que je suis romanesque, mais j'ose me demander "est-ce qu'ils vont m'accepter? ...ça y'est, déjà des plans sur la comète alors que rien n'est fait, que rien n'existe. Si ça se trouve, d'ici 15jours, après ses vacances, ce sera une prise de conscience radicale qui nous rappellera chacun à la raison, à chacun sa place...Pourtant, c'est là, c'est chaud, c'est grand, c'est à l'intérieur. Ca fait presque peur tellement c'est puissant. On se dit, après tout "si c'est comme ça, c'est que ça devait se faire"...quelques années bien plus tard peut-être, mais c'est peut-être ça l'amour?...La construction de 2 êtres en parallèle et qui se sont rencontrés, sans doute aimer à leur manière. Bref, un moment agréable entre deux ados avec sur la fin, en arrière plan ce goût d'inachevé, déjà...le temps qui passe et qui construit, déconstruit, reconstruit également les choses. Donc, par un après-midi d'automne, dans une autre région, dans un tout autre contexte, une re-rencontre..On s'est reconnu, je crois que tous les 2 on a osé rêver une demi-seconde...Ensuite, un café, une discussion, une promesse de se revoir...un repas...et l'impatience déjà de le revoir.

On voudrait bien pouvoir se confier. En parler à quelqu'un, peut-être pour partager ce bonheur qui est si intense, ou pour garder les pieds sur terre et ainsi se préserver, ou pour demander l'autorisation...Est-ce qu'on peut? Est-ce qu'on a le droit? Et les questions qui fusent en direct : pour combien de temps, ça rime à quoi, et après si...

Tout est dans ces 2 lettres ; SI. Si je ne sais pas, si je ne peux pas, si je ne veux pas en aimer deux...Comment fait-on? Alors là, l'image est bien-entendu moins belle. Un exemple rapporté ici, un autre pas plus gai...Que des "erreurs", que des loupés. Serait-ce un présage? Dingue la nature humaine parce qu'au fond de nous-mêmes, on en a tellement envie...

Ce n'était sans doute, peut-être qu'un doux rêve éveillé que la brume matinale a emporté avec elle...S'il s'avérait qu'il y ai une suite à ce genre de micro aventure humaine amoureuse, alors le monde me paraîtrait peut-être, enfin, plus beau.

26 août 2009

"On se marie?"... "Quelle horreur!"

Qui n'a jamais entendu cette question? Ou, qui n'a jamais eu envie qu'on lui pose? Et là, elles accourent toutes...
En fait, c'est toute la relation H - F qui se pose là...On blague, on s'extériorise parce qu'on est bien, qu'on est entre amis...Bref, on s'éclate...mais quand tout d'un coup, y'en a un qui se détache du lot, qui vous sourit, qui rit à toutes vos blagues, même les ringardes, et qui finit par vous demander votre n° de portable, alors là vous êtes marron!
Évidement, on peut jouer l'innocente. Et ça croyez moi, on sait le faire, très bien même. On profite du flirt, ben oui, ça s'appelle comme ça. Et puis, rien, on est lâche...on a peur de s'emballer peut-être?...Sachez tout de même que c'est pas facile de tout remettre en bringue. C'est dur la vie de couple, alors, si après tous ces efforts, il faut recommencer!...
Mais, on s'éloigne...On était sur la fête et sur le fameux "El Rico" celui qui dort plus vite que son ombre! Et c'est peu dire! Bref, on a encore fait la fête. On commence comme dab sur les coups de 19h30, l'heure de l'apéro...on s'élance à coups de pression, de p'tits blancs...en bas, face à la mer, là où la lumière de la mi-août sied si bien au site...J'ferais bien un tas de photos à ces heures-ci d'ailleurs...Tout est propice à faire la fête ; on est entre amis, en bras de chemise, le verre à la main et que de bonnes intentions dans la tête. Il m'arrive parfois, souvent de faire un "break", de se dire "là encore, pub pour Hollywood Chewing gum!"Comprendra qui veut...il faut je crois avoir lu le 1er épisode...Donc, on est bien, les news vont vite. De toute façon, hormis les secrets-secrets, le reste est à partager, non? En plus, comme c'est moi, qui entre autres collecte et diffuse...
Alors, le timing avançant, on se dit on mange ou?...non, ce soir, on mange pas. D'ailleurs, je mange pas, moi, je bois...tout le dilemme est là...Vous vous rendez-compte -

38 kg

en un an! Quelle sotise! On dira bien ce qu'on voudra, mais le corps n'oublie pas ce genre de prouesse.
Bref, le temps avançait...et on se disait qu'on montrait bien. C'est pas dur, il suffit que quelqu'un lance l'idée...Et vous savez, c'est  comme pour les richochets. Ces jeux qu'on fait souvent entre 2 et 4h du mat', sur la grande plage, histoire de voire le plancton fluorescent s'illuminer...Alors, le mouv' est lancé ; "on décole" comme on dit. On va pas bien loin, on monte chez l'autre ami, celui qui bosse un peu trop et qui ne peut du coup nous acceuillir avant 23h. Chez lui, on est bien.Tout de suite, on a du bon son. On n'a jamais été mal accueillis. C'est du "Jean Bon" pour qui connait. Des fois on dance même...Et puis, ça peut pas durer, l'été il y a encore des schtroumps...alors c'est souvent l'anniversaire d'El Rico, quand ce n'est pas le mien d'ailleurs! On va tous un à un chercher des glaçons à la machine à glaçons et puis on rit, on refait le monde. On est trop forts pour ça. On en veut à personne et ça ; respect. Je crois que je n'aurais pas pu continuer l'aventure avec un déli de "sale geule"...On se chambre, mais ce n'est que pour mieux rigoler...Et puis, il faut filer, y 'a pas à tortiller, ce soir, y'a le bal à 20 balles! C'est sûr, faut pas loupper ça...Evidement, sur la route on n'oubliera pas de faire une pause chez l'artiste peintre. Après tout, les pinceaux, les mélanges, ça nous connait un peu, non? En fait, on est très vite rattraper par les autres. C'est pas parce qu'il n'y a pas de voiture par là, qu'on n'a pas de portable! Donc, debout là-dedans, il est 2h, le bal finit à 3! Tous en route...L'arrivée au bal est fantastique parce qu'elle n'a rien  de beau. Et, c'est là que tout change...Une salle po ; c'est pas bien attirant, et pourtant on est presque tous là. De plus, "il faut faire marcher l'assoc" nous avait-on quasiment ordonné! Mais, même, on est bien dans ces 4 murs immenses d'au moins

5 m

de haut! La musique, pour une fois, on ne pourra pas l'annoncer, le DJ suprême ayant été changé, le cours d'un été, par un jeune couple dynamique...On fait tellement la fête au bar, on dance tellement, que finalement, tout le monde décide de prolonger le divertissement jusqu'à 4h du mat. Dur, dur...mais de toute façon on est là alors. Pour ma part, je tente avec difficultés de gravir la montagne pour souffler un peu et m'installer paisiblement sur l'herbe en  contemplation...Et là, le petit Nicolas m'interperlle "c'est cool d'être là. J'espère que quand je serais vieux comme vous, je ferais encore la fête!" Wouahh...je pouvais pas trouver mieux comme inspiration, ou comme compliment. Tout était là, mais de renchérir "C'est super, t'es vielle, mais tu fais encore la fête avec des jeunes comme moi!" Gloups...Qu'est-ce qu'on dit, qu'est-ce qu'on fait dans ces moments là?...Je brode, j'idéalise, en fait peut-être pas, je décris ce pourquoi je suis là tous les 15 Août depuis bientôt deux décennies...Même si y'a pas les boîtes de nuit, même si passé 1h du mat, il nous faut trouver une fête..., qu'est-ce qu'on est bien ici!...Le saisonnier de toute façon est de mon avis et espère de tout coeur pouvoir ressigner encore l'année prochaine pour une enième saison me dit-il...Alors mine de rien, le temps passe encore, qu'est-ce qu'il nous embête lui, à aller plus vite que la musique...On va faire plouf dans la piscine de G. ça, c'est la nouvelle idée pour agrémenter, pigmenter la soirée...Réveiller ceux qui s'endorment aussi. Bref, une jambe par dessus la barrière, un jeté de jeans et T-shirt et plouf...que du bonheur! On éclabousse à qui mieux mieux, on rigole un peu fort c'est vrai..Faudrait pas non plus réveiller la gardienne!
Et puis route encore...Direction "Jean Veuencore"...c'est pas nous, c'est lui qui lance l'idée...Evidement sur le chemin on aura perdu, on le comprend et on le sait "El Rico" qui nous racontera... pas son retour, non, ça il en est bien incapable, mais que... au réveil, une fois un oeil ouvert et agéri...il fut étonné de voir un bout'chou dans la place..."ben, il est pas la Pat?"...pour l'explication, le beau-papa était sensé garder le bout'chou ce week-end là. Et d'entendre la voix de sa dulcinée ; "Non, il travaille!" Re question du tac au tac ; "Il travaille le dimanche, Pat, c'est nouveau?"...Et la réponse qui fuse "On n'est pas dimanche, on est lundi. Ca fait 32 heures que tu dors!"... Gloups, qu'est-ce qu'on répond à ça?...Rien, on s'écrase et puis on se dit qu'une fois remis de tout ça, on la racontera aux potes et que, les connaissant, ça les fera même bien rire!

16 septembre 2009

Est-ce que l'infidélité c'est grave?

On en parle, on y pense...qu'est-ce qu'on en parle en tout cas nous les filles. Et ça papote et ça papote...chacune donnant, cherchant l'avis de l'autre. Est-ce que l'herbe est plus verte dans le pré d'à côté...Une histoire de c...et après, qu'est-ce qu'on en fait...on vomit dans les toilettes!
En fait c'est l'histoire d'un mec, et puis non, de 3 mecs mais en fait ce pourrait être l'histoire d'un paquet de mecs...Il est barman, de toute façon y'a pas de sous métier et en plus celui-là il est social. C'est apporter une écoute à des gens qui la demande. En fait est-ce qu'on vient vraiment boire une bière. Évidemment ça fait partie du truc, mais on pourrait très bien s'en boire une seule chez soi...Mais là on vient parce qu'on est bien, on va causer. Donc, le mec, grandes et larges épaules, l'air sympathique souriant et toujours à la ramener du genre "t'en restes là, t'es sûre?" évidement, c'est pas bien pour la loi Evin, mais bon à près tout c'est aussi, surtout, son gagne pain. Donc, il est là, planté derrière son bar et voilà qu'une bande de gitans (pardonnez l'expression), de gens du voyage qui s'apprêtent à s'attabler et lui lancent "tu nous mets ça dans ton frigo" et le ça ; c'est un cochon de lait, mort, et presque rose, bien sûr mais bon, faut voir, un bar dans une zone si fréquentée...Bref, notre ami, ne se sent pas d'humeur à contrarier la petite bande d'amis; il dit "ok". Il va fourrer la bête dans le frigo de la cuisine et sert à ces messieurs, tournée après tournée de Colas (comprendra qui veut)...Tout ça dure un peu et à un moment on se demande bien qui va payer...Alors un grand brun pas très bavard ni même souriant d'ailleurs réclame sa bête. On sent bien que l'heure du départ à sonné pour tout le monde puisque toute l'équipe se lève. Mon pote pas fière lui rétorque "t'auras ta bête quand vous aurez payé"...Tout de juste...en fait pas du tout. Ça se passe pas vraiment ainsi en fait...Les gros yeux les épaules roulent et on réentend "la bête!". Et puis, là il faut vous dire que mon pote, c'est pas le patron. Alors dans ces cas là, on réfléchit pas deux fois. Soit je rentre chez ma petite femme avec ma puce, peinard, soit je tente la tête à l'envers, tout en vrac...Faut pas lui en vouloir non plus, on rigole bien mais on n'est pas payé cher, ça se saurait. Donc, la bête est rendue à son propriétaire et ...bon appétit les amis...Mais non, l'histoire n'est pas vraiment finie. Comme se sont des sédentarisés, peu de temps après passe devant le même bar, le "grand père" et là il faudrait presque l'écrire avec une majuscule "Le Grand Père". Vous savez dans ces sociétés, la hiérarchie, le patriarcat est omniprésent, essentiel, il détermine la filiation et définit la structure du groupe. Donc notre papi circule autour du bar en question. Ni une, ni deux mon pote le rattrape et lui emboîte le pas. "Hé, Grand Père, tes gars, l'autre fois, je leur ai  bien garder le cochon, mais eux ils m'ont pas payé!" Là, grand geste circulaire, nous pourrions dire majestueux, Le Grand Père se rapprochant du comptoir, sort une liasse de billets, des comme on voit dans les films, et la pause sur le bar. "avec ça ça ira" et de rajouter, une tape sur les grandes et hautes épaules de mon potes "t'auras plus jamais de problème avec nous!" Et voilà! Voilà comment on s'achète à coups de cochon dans le frigo un respect et une sécurité maf...! Gloups!

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