B COMME BONJOUR, BELLE, BESOIN, BOUCHE, BEAUCOUP, BAISE, BRULANT, BOULEVERSE, BONHEUR, BLOTTIR, BRUNE,BLEU, BIZS...BREAK...BRUTAL...BALÈZE...
JE NE PEUX... ME SOUSTRAIRE A TA VOLONTÉ...T ENLEVER DE MA TÊTE MÊME PROVISOIREMENT...N AVOIR AUCUN CONTACT...M EST INSUPPORTABLE...!JE NE PEUX TENIR CET ENGAGEMENT...
ça y'est, c'est dit...ou plutôt ; il l'a dit. Il a trouvé les mots. Il a annoncé le break, c'est lui qui a même prononcé le terme "tu veux un "break", c'est ça qu'on dit dans ces moments? C'est ça que tu veux?..." Je n'avais plus qu'à attendre " le premier qui parle à perdu" merci, j'ai bien compris la leçon...Du coup, il a tout fait, tout dit, tout senti, pressenti...je n'avais qu' à être là, juste là...sans même d'ailleurs acquiescer...Juste paraître "perdu", mélancolique...déjà nostalgique...et tout se mettait en place, comme par enchantement...En fait, j'aurais voulu le faire moi-même que je n'aurais pas réussi. Je me demande même si, en fait, les mots qui sortaient de sa bouche, le son qui sortait de ses lèvres n'étaient pas vraiment les siens...Il n'avait pas pu, pas su...encore une fois et là...sur ce parking, il avouait quelque part son échec.
Bref, on s'est quitté et pour moi s'en était fait, fini de cette jolie parenthèse dans ce monde de brute..."La vie est longue"... tout un présage et déjà tant de pessimiste qui d'habitude ne me scié guère...C'était parti pour une journée trop ordinaire, trop vide...vide de toi...et puis un, deux, trois...je ne sais plus vraiment combien d'appels, combien de sms...tu sais avec les mots, ceux que tu sais si bien m'offrir...exactement comme si tu savais comment me toucher ou si...les choses te touchaient, te parlaient exactement comme elles le font avec moi...la même longueur d'onde...ça fait même presque peur... Donc, voilà, une demande, un café, une pause. La nature humaine, ta nature, ton amour propre blessé. Comment, pas comme ça...pas maintenant, non. La rencontre fut brève, sincère mais brève. Que pouvait-on d'ailleurs se dire? Qu'attendais-tu de ma part? Le réconfort, la certitude que non, tout cela n'avait pas été cousu de mensonges. Il y avait du vrai...Bien sûr, et c'est même sans doute pour cela...La chose n'a pas pu se faire et ce n'est peut-être pas plus mal. A tout prendre autant que la fin soit plus facile à accepter, puisque le sentiment de culpabilité peut nous échapper...Deux branleurs de 14 ans n'auraient pas fait mieux...
Voilà, on se quitte, on se promet un déjeuner, un jour, un midi, c'est plus facile, plus convenable et puis de toute façon à quoi bon...ça risquerait de casser les murs que l'on tente désespérément de soutenir...C'est ça la vie? Est-ce que c'est ça? Que c'est dur d'avancer...et puis le wk arrive...sans toi...c'est la fin. Ca sent la fin..Pourquoi? comment? L'odeur de ta peau me manque tellement déjà...Peut-être qu'avec le temps...tout s'en va...c'est bien connu... Mais alors d'où vient cette douleur dans le ventre? Et ce sentiment de manque? Cette impression d'abandon, d'inutilité, de gâchis?...On fait quoi dans ces moments là? Quelle est la meilleure attitude à adopter? Évidement, j'irais bien courir...mais à 2h15 du matin...Envoyer, recevoir un SMS?...attente...mais au fond, ce serait peut-être pire...Ravie sur le moment et puis M...qu'est-ce qu'on fout? Pour les uns, c'est passager, tout au plus 3 ans. C'est en effet la durée de vie moyenne d'une passion...tout au plus 5 ans...pour ceux qui ont de la chance et qui savent/peuvent faire durer les choses...après c'est l'amour-amitié...A quelle horreur, ces termes. A la fois si vrais, trop vrais et si pleins de solitude, de désespérance...alors, c'est ça la vie?...toucher du bout des doigts seulement le bonheur?...Mais alors profitez-en gentes dames car vous n'y avez le droit que pendant un temps limité ; 3 courtes années... Pour d'autres c'était l'erreur, la passade (et on en revient peut-être là...)...Mais, pour d'autres encore c'est le virage, la spirale...De ces bouleversements qui vous emmènent, vous font décoller du sol, et là, vous ne pouvez rien y faire, vous êtes happés, pris dans la vague. "De toute façon, tu peux pas lutter" elle m'en avait déjà parler...Le sujet avait pourtant été abordé innocemment. Mais, au fond, je voulais savoir ; "comment c'est?"...on a beau attendre une réponse, on fige les yeux de notre interlocuteur et on tente d'y déceler la même lueur qui s'allume lorsque vous le voyez...Bref, est-ce vrai? Est- fort, est-ce aussi fort?...
J'ai envie de te voir...tu me manques énormément...ne peut par sms...
Je t'embrasse ma puce...je voudrais tant te serrer contre moi, te sentir, te
caresser, t'entendre...à + tard mon SOLEIL
Ma puce, 15h30, pause café ; terrasse, soleil...que (qui) me manque-t-il?
Ma puce...le fait de te voir est terriblement bon...
Arrive ds 5 mn
Bonjour ma puce...
Ma puce, j'ai hâte de te revoir...je te souhaite une excellente
journée...bizs, bizs, bizs et rebizs...sur ta peau douce...
Bon appet'!! ma puce. Profites de ta pause déj. pour prendre les bienfaits
du SOOLLEEEIIIL. Je t'embrasse + que fort...mon amie!!!?!!!
Ma puce...!J'espère que lorsque ton job sera fini, tu profiteras de notre
soleil...moi, route--la Rochelle (vient...)
Ma puce...que de regrets...foie gras du Périgord, entrecôte feu de bois,
Côte de Bourg...il ne manque + que toi ma puce
PHOTO : "Pense fort à toi, ma puce... (espère que Nico ne m'en voudra
pas)...Puis-je t'appeler?...
Bonne nuit...ma puce
Bonjour mon soleil...dispo
Ma puce...pris un grand café en pensant très fort à toi...et en espérant que
demain, jeudi soit malgré tout possible...je t'embrasse +++si tu as 2 mn appel
à ta pause déj...
Déjeuné face à la mer (océan)...il ne manque plus que TOI...ma puce...10
000 bizs ma puce
PHOTO
Pas de pause OU pas l'envie?!!?..
OK...!!!...
Pas dispo...si envie ou besoin envoi moi un sms...je regarde ce soir...
"Tu vas me faire aimer les dimanches...
Pas que les dimanches...
Bonjour ma puce. Souhaite une bonne journée dans ton nouveau job. Je suis avec
toi. Bizs.
Oh OUI...!
Bonjour ma puce. Excellente journée ma puce. A + tard...bizs.
Oh oui!
Pense fort à toi...attente ce soir avec impatiente...1000 bizs.
Bon appet' Mon Soleil...
Arrivé sur Q...non, sur L...à tout de suite...bizs.
Ma puce. Ton annonce de ce matin me met dans un profond état de mal être...bizs
ma puce...appel moi.
Bon appet mon soleil...merci pour cette (peut être) dernière soirée...même si
malheureusement, je n'ai pas été à la hauteur de tes attentes...à mes grands
regrets...ma puce, je t'embrasse comme un fou...
Ma puce... STP appel moi dans l'après-midi, IMPORTANT!!!BIZS.
Ok! J'arrive...?
Bonjour ma puce. Il est 6h15. Pense très fort à toi et à nos instants...ma
puce. J'ai soif de te voir. Bonne matinée. Peut-être à ce...autant de bizs que
ton corps puisse en contenir...mon soleil.
Ca me touche énormément...
Beau lieu et sympa, de nouveau un très bon choix mon amie
Mon soleil. Merci pour ce délicieux moment. Vas-tu voir l'océan? Appel avant
ton chez toi.
Bonjour ma puce...pour ce matin, ce sera un gigantesque bouquet de bisous...je
suis en manque...
Oui! Très fort ma puce
Bon appet' mon...essai de te phoner+ tard. Bizs
Bonne soirée ma puce. Pense fort à toi. Il faut entretenir le bouquet pour
qu'il ne fâne...quelques bizs en +
Bonjour ma puce...peu pas apéro maison...bizs
Oui, biensûr...Pareil ma puce...Pouvais pas avant ; shoping + resto+
boîte...tout vélo...bizs
Je t'appel demain matin?!!!?
Peur de déranger comme cet après-midi
Il faut qu'on arrête de plus se voir...
28 décembre 2009
Nous franchissons nos interdits
Merci...pense énormément à
toi...tu ne me quittes pas un instant...tu es en moi...joyeux noël Ma
puce...nous franchissons nos interdits...SMS...DANGER! Je t'embrasse!
Qu'est-ce qu'on ressent quand on
reçoit ce genre de message?
De la chaleur...Vous savez, c'est
comme si la poitrine s'irradiait, y' même des fourmis dans les jambes. Et puis
on se dit, c'est beau, c'est fou! Comment ne pas avoir envie de répondre?...Et
puis, non, rien, il y a le mot DANGER..Et tout est dit, ou rien...En tout cas
c'est magique. J'aurais voulu lui répondre, je lui aurais dit "c'est très
beau ce que tu écris, c'est magnifique, ça donne des envies...ne continues pas
sinon...si, continues, ça me plait..."
On est super émue, ravie, pleine
de joie. La vie est tellement belle dans ces cas là...On voudrait se rappeler
tous les petits moments, ses attentions, ses petites remarques ou gestes qui
ont dénoté qu'il pouvait y avoir quelque chose, un jour...même si ses yeux qui
brillaient en disaient peut-être, sans doute autant que les miens... Et on lit,
on relit on rerelit le message pour en soutirer jusqu'au souffle qui a pu
jaillir de celui qu'il l'a écrit...Des allers-retours dans la voiture où l'on a
laisser le portable pour revenir au message magique...et l'attente, et l'envie
d'un nouveau message...Evidement, il nous manque, évidement, on voudrait se
blottir dans le creux de son épaule...comme tôt ce matin ; c'était juste un
petit au-revoir. Lui, il a su revenir et en faire pas pour quelque chose de
plus beau...et la technologie des portables nous permet de transporter plus
loin, de façon plus réaliste, plus vraie ce sentiment (qui après tout aurait pu
s'éteindre sans cela).
Je crois qu'on n'a pas vraiment
parlé ce matin là...émus, à la fois proches et déjà lointains. Je crois qu’on
n’osait pas casser la magie ; cette bulle qui nous avait enveloppés toute la
soirée et qui s'évaporait tout doucement en même temps que les minutes
annonçaient mon départ, notre départ...chacun de son côté pour un "on ne
sait pas quoi après"...
Alors voilà, on fait sa journée,
on l'espère, on scrute l'écran tactile du portable toutes les ... deux minutes.
On l'imagine, on le voit, on croit le voir, le croiser, on
l'espère...Puis on roule, on fonce, on avance. On se dit c'est magnifique, ce
n’est pas vrai. C'est si fort pour moi, ça n' peut pas être aussi fort pour
lui? Et, si oui...On cherche, on imagine dans quelles conditions il a écrit ce
message? Seul, secrètement, sûrement, caché?...Besoin d'amour il avait dit,
c'est son mode de fonctionnement..
"Chacun sa vie, on ne touche
à rien"... Et puis ce SMS...Du coup, toute la soirée, tout le wk n'auront
servi qu’à penser à lui. Comment on fait dans ces cas là? Comment on peut
feindre de continuer une vie normale? De sauts d'humeur en sauts d'humeur, on
tente bien de faire bonne figure, surtout en famille, surtout en couple...Et se
coucher tôt, laisser entendre qu’on n’est pas très bien. Après tout, une nuit
de passée, c'est une nouvelle journée qui commence et qui nous rapproche un peu
plus du jour où on se reverra...L'impatience et un sentiment d'injustice, de vide
aussi...pourquoi tout ce temps? Pourquoi il n'est pas là? Qu'est-ce que je fais
ici? Et sa femme, et sa fille, à quoi elles ressemblent? C'est peut-être parce
que je suis romanesque, mais j'ose me demander "est-ce qu'ils vont
m'accepter? ...ça y'est, déjà des plans sur la comète alors que rien n'est
fait, que rien n'existe. Si ça se trouve, d'ici 15jours, après ses vacances, ce
sera une prise de conscience radicale qui nous rappellera chacun à la raison, à
chacun sa place...Pourtant, c'est là, c'est chaud, c'est grand, c'est à
l'intérieur. Ca fait presque peur tellement c'est puissant. On se dit, après
tout "si c'est comme ça, c'est que ça devait se faire"...quelques
années bien plus tard peut-être, mais c'est peut-être ça l'amour?...La construction
de 2 êtres en parallèle et qui se sont rencontrés, sans doute aimer à leur
manière. Bref, un moment agréable entre deux ados avec sur la fin, en arrière
plan ce goût d'inachevé, déjà...le temps qui passe et qui construit,
déconstruit, reconstruit également les choses. Donc, par un après-midi
d'automne, dans une autre région, dans un tout autre contexte, une
re-rencontre..On s'est reconnu, je crois que tous les 2 on a osé rêver une
demi-seconde...Ensuite, un café, une discussion, une promesse de se revoir...un
repas...et l'impatience déjà de le revoir.
On voudrait bien pouvoir se
confier. En parler à quelqu'un, peut-être pour partager ce bonheur qui est si
intense, ou pour garder les pieds sur terre et ainsi se préserver, ou pour
demander l'autorisation...Est-ce qu'on peut? Est-ce qu'on a le droit? Et les
questions qui fusent en direct : pour combien de temps, ça rime à quoi, et
après si...
Tout est dans ces 2 lettres ; SI.
Si je ne sais pas, si je ne peux pas, si je ne veux pas en aimer deux...Comment
fait-on? Alors là, l'image est bien-entendu moins belle. Un exemple rapporté
ici, un autre pas plus gai...Que des "erreurs", que des loupés.
Serait-ce un présage? Dingue la nature humaine parce qu'au fond de nous-mêmes,
on en a tellement envie...
Ce n'était sans doute, peut-être
qu'un doux rêve éveillé que la brume matinale a emporté avec elle...S'il
s'avérait qu'il y ai une suite à ce genre de micro aventure humaine amoureuse,
alors le monde me paraîtrait peut-être, enfin, plus beau.
26 août 2009
"On se marie?"... "Quelle
horreur!"
Qui n'a jamais entendu cette question? Ou, qui n'a jamais eu envie qu'on lui
pose? Et là, elles accourent toutes...
En fait, c'est toute la relation H - F qui se pose là...On blague, on
s'extériorise parce qu'on est bien, qu'on est entre amis...Bref, on
s'éclate...mais quand tout d'un coup, y'en a un qui se détache du lot, qui vous
sourit, qui rit à toutes vos blagues, même les ringardes, et qui finit par vous
demander votre n° de portable, alors là vous êtes marron!
Évidement, on peut jouer l'innocente. Et ça croyez moi, on sait le faire, très
bien même. On profite du flirt, ben oui, ça s'appelle comme ça. Et puis, rien,
on est lâche...on a peur de s'emballer peut-être?...Sachez tout de même que
c'est pas facile de tout remettre en bringue. C'est dur la vie de couple,
alors, si après tous ces efforts, il faut recommencer!...
Mais, on s'éloigne...On était sur la fête et sur le fameux "El Rico"
celui qui dort plus vite que son ombre! Et c'est peu dire! Bref, on a encore
fait la fête. On commence comme dab sur les coups de 19h30, l'heure de
l'apéro...on s'élance à coups de pression, de p'tits blancs...en bas, face à la
mer, là où la lumière de la mi-août sied si bien au site...J'ferais bien un tas
de photos à ces heures-ci d'ailleurs...Tout est propice à faire la fête ; on
est entre amis, en bras de chemise, le verre à la main et que de bonnes
intentions dans la tête. Il m'arrive parfois, souvent de faire un
"break", de se dire "là encore, pub pour Hollywood Chewing
gum!"Comprendra qui veut...il faut je crois avoir lu le 1er épisode...Donc,
on est bien, les news vont vite. De toute façon, hormis les secrets-secrets, le
reste est à partager, non? En plus, comme c'est moi, qui entre autres collecte
et diffuse...
Alors, le timing avançant, on se dit on mange ou?...non, ce soir, on mange pas.
D'ailleurs, je mange pas, moi, je bois...tout le dilemme est là...Vous vous
rendez-compte -
38 kg
en un an! Quelle sotise! On dira bien ce qu'on voudra, mais le corps n'oublie
pas ce genre de prouesse.
Bref, le temps avançait...et on se disait qu'on montrait bien. C'est pas dur,
il suffit que quelqu'un lance l'idée...Et vous savez, c'est comme pour
les richochets. Ces jeux qu'on fait souvent entre 2 et 4h du mat', sur la
grande plage, histoire de voire le plancton fluorescent s'illuminer...Alors, le
mouv' est lancé ; "on décole" comme on dit. On va pas bien loin, on
monte chez l'autre ami, celui qui bosse un peu trop et qui ne peut du coup nous
acceuillir avant 23h. Chez lui, on est bien.Tout de suite, on a du bon son. On
n'a jamais été mal accueillis. C'est du "Jean Bon" pour qui connait.
Des fois on dance même...Et puis, ça peut pas durer, l'été il y a encore des
schtroumps...alors c'est souvent l'anniversaire d'El Rico, quand ce n'est pas
le mien d'ailleurs! On va tous un à un chercher des glaçons à la machine à
glaçons et puis on rit, on refait le monde. On est trop forts pour ça. On en
veut à personne et ça ; respect. Je crois que je n'aurais pas pu continuer
l'aventure avec un déli de "sale geule"...On se chambre, mais ce
n'est que pour mieux rigoler...Et puis, il faut filer, y 'a pas à tortiller, ce
soir, y'a le bal à 20 balles! C'est sûr, faut pas loupper ça...Evidement, sur
la route on n'oubliera pas de faire une pause chez l'artiste peintre. Après
tout, les pinceaux, les mélanges, ça nous connait un peu, non? En fait, on est
très vite rattraper par les autres. C'est pas parce qu'il n'y a pas de voiture
par là, qu'on n'a pas de portable! Donc, debout là-dedans, il est 2h, le bal
finit à 3! Tous en route...L'arrivée au bal est fantastique parce qu'elle n'a
rien de beau. Et, c'est là que tout change...Une salle po ; c'est pas
bien attirant, et pourtant on est presque tous là. De plus, "il faut faire
marcher l'assoc" nous avait-on quasiment ordonné! Mais, même, on est bien
dans ces 4 murs immenses d'au moins
5
m
de haut! La musique, pour une fois, on ne pourra pas
l'annoncer, le DJ suprême ayant été changé, le cours d'un été, par un jeune
couple dynamique...On fait tellement la fête au bar, on dance tellement, que
finalement, tout le monde décide de prolonger le divertissement jusqu'à 4h du
mat. Dur, dur...mais de toute façon on est là alors. Pour ma part, je tente
avec difficultés de gravir la montagne pour souffler un peu et m'installer
paisiblement sur l'herbe en contemplation...Et là, le petit Nicolas
m'interperlle "c'est cool d'être là. J'espère que quand je serais vieux
comme vous, je ferais encore la fête!" Wouahh...je pouvais pas trouver
mieux comme inspiration, ou comme compliment. Tout était là, mais de renchérir
"C'est super, t'es vielle, mais tu fais encore la fête avec des jeunes
comme moi!" Gloups...Qu'est-ce qu'on dit, qu'est-ce qu'on fait dans ces
moments là?...Je brode, j'idéalise, en fait peut-être pas, je décris ce
pourquoi je suis là tous les 15 Août depuis bientôt deux décennies...Même si
y'a pas les boîtes de nuit, même si passé 1h du mat, il nous faut trouver une
fête..., qu'est-ce qu'on est bien ici!...Le saisonnier de toute façon est de
mon avis et espère de tout coeur pouvoir ressigner encore l'année prochaine
pour une enième saison me dit-il...Alors mine de rien, le temps passe encore,
qu'est-ce qu'il nous embête lui, à aller plus vite que la musique...On va faire
plouf dans la piscine de G. ça, c'est la nouvelle idée pour agrémenter,
pigmenter la soirée...Réveiller ceux qui s'endorment aussi. Bref, une jambe par
dessus la barrière, un jeté de jeans et T-shirt et plouf...que du bonheur! On
éclabousse à qui mieux mieux, on rigole un peu fort c'est vrai..Faudrait pas
non plus réveiller la gardienne!
Et puis route encore...Direction "Jean Veuencore"...c'est pas nous,
c'est lui qui lance l'idée...Evidement sur le chemin on aura perdu, on le
comprend et on le sait "El Rico" qui nous racontera... pas son
retour, non, ça il en est bien incapable, mais que... au réveil, une fois un
oeil ouvert et agéri...il fut étonné de voir un bout'chou dans la
place..."ben, il est pas la Pat?"...pour l'explication, le beau-papa
était sensé garder le bout'chou ce week-end là. Et d'entendre la voix de sa
dulcinée ; "Non, il travaille!" Re question du tac au tac ; "Il
travaille le dimanche, Pat, c'est nouveau?"...Et la réponse qui fuse
"On n'est pas dimanche, on est lundi. Ca fait 32 heures que tu
dors!"... Gloups, qu'est-ce qu'on répond à ça?...Rien, on s'écrase et puis
on se dit qu'une fois remis de tout ça, on la racontera aux potes et que, les
connaissant, ça les fera même bien rire!
16 septembre 2009
Est-ce que l'infidélité c'est grave?
On en parle, on y pense...qu'est-ce qu'on en parle en tout cas nous les
filles. Et ça papote et ça papote...chacune donnant, cherchant l'avis de
l'autre. Est-ce que l'herbe est plus verte dans le pré d'à côté...Une histoire
de c...et après, qu'est-ce qu'on en fait...on vomit dans les toilettes!
En fait c'est l'histoire d'un mec, et puis non, de 3 mecs mais en fait ce
pourrait être l'histoire d'un paquet de mecs...Il est barman, de toute façon
y'a pas de sous métier et en plus celui-là il est social. C'est apporter une
écoute à des gens qui la demande. En fait est-ce qu'on vient vraiment boire une
bière. Évidemment ça fait partie du truc, mais on pourrait très bien s'en boire
une seule chez soi...Mais là on vient parce qu'on est bien, on va causer. Donc,
le mec, grandes et larges épaules, l'air sympathique souriant et toujours à la
ramener du genre "t'en restes là, t'es sûre?" évidement, c'est pas
bien pour la loi Evin, mais bon à près tout c'est aussi, surtout, son gagne
pain. Donc, il est là, planté derrière son bar et voilà qu'une bande de gitans
(pardonnez l'expression), de gens du voyage qui s'apprêtent à s'attabler et lui
lancent "tu nous mets ça dans ton frigo" et le ça ; c'est un cochon
de lait, mort, et presque rose, bien sûr mais bon, faut voir, un bar dans une
zone si fréquentée...Bref, notre ami, ne se sent pas d'humeur à contrarier la
petite bande d'amis; il dit "ok". Il va fourrer la bête dans le frigo
de la cuisine et sert à ces messieurs, tournée après tournée de Colas
(comprendra qui veut)...Tout ça dure un peu et à un moment on se demande bien
qui va payer...Alors un grand brun pas très bavard ni même souriant d'ailleurs
réclame sa bête. On sent bien que l'heure du départ à sonné pour tout le monde
puisque toute l'équipe se lève. Mon pote pas fière lui rétorque "t'auras
ta bête quand vous aurez payé"...Tout de juste...en fait pas du tout. Ça
se passe pas vraiment ainsi en fait...Les gros yeux les épaules roulent et on
réentend "la bête!". Et puis, là il faut vous dire que mon pote,
c'est pas le patron. Alors dans ces cas là, on réfléchit pas deux fois. Soit je
rentre chez ma petite femme avec ma puce, peinard, soit je tente la tête à
l'envers, tout en vrac...Faut pas lui en vouloir non plus, on rigole bien mais
on n'est pas payé cher, ça se saurait. Donc, la bête est rendue à son
propriétaire et ...bon appétit les amis...Mais non, l'histoire n'est pas
vraiment finie. Comme se sont des sédentarisés, peu de temps après passe devant
le même bar, le "grand père" et là il faudrait presque l'écrire avec
une majuscule "Le Grand Père". Vous savez dans ces sociétés, la
hiérarchie, le patriarcat est omniprésent, essentiel, il détermine la filiation
et définit la structure du groupe. Donc notre papi circule autour du bar en
question. Ni une, ni deux mon pote le rattrape et lui emboîte le pas. "Hé,
Grand Père, tes gars, l'autre fois, je leur ai bien garder le cochon,
mais eux ils m'ont pas payé!" Là, grand geste circulaire, nous pourrions
dire majestueux, Le Grand Père se rapprochant du comptoir, sort une liasse de
billets, des comme on voit dans les films, et la pause sur le bar. "avec
ça ça ira" et de rajouter, une tape sur les grandes et hautes épaules de
mon potes "t'auras plus jamais de problème avec nous!" Et voilà!
Voilà comment on s'achète à coups de cochon dans le frigo un respect et une
sécurité maf...! Gloups!